Silence suisse sur la guerre en Palestine : une neutralité qui dérange

Berne : un silence pesant face au chaos

Le conflit israélo-palestinien s’intensifie. Chaque jour, il y a des morts, des destructions et des violations des droits humains. Pourtant, un silence pesant monte depuis les Alpes. La Suisse, connue pour sa diplomatie humanitaire et son respect du droit international, reste étonnamment passive face à ce qui se passe en Palestine. Pourquoi ce silence ? Et surtout, jusqu’à quand ?

Neutralité ou indifférence ?

Officiellement, la Suisse parle de neutralité. Cependant, quand ce principe devient-il une excuse ? Quand des hôpitaux sont attaqués, des civils visés, des enfants ensevelis sous les ruines, se taire devient un choix. Et ce choix choque.

La Suisse n’est pas un pays comme les autres. Elle accueille les Conventions de Genève, la Croix-Rouge, et a aidé à créer le droit humanitaire. Cela lui donne une responsabilité morale, peut-être même historique, de réagir face à des crimes graves. Pourtant, elle se limite à des communiqués prudents et à des appels vagues au calme. Pendant ce temps, les Palestiniens continuent de souffrir dans l’indifférence.

Où est la voix humanitaire de la Suisse ?

La différence avec d’autres crises est claire. En effet, la Suisse a réagi vite pour l’Ukraine, la Syrie ou l’Iran. Mais face à Israël et la Palestine, elle reste très prudente. Ce traitement inégal trouble. Il fâche les militants, surprend les experts, et déçoit une partie de la population, surtout arabe et musulmane, qui attend de la cohérence.

Des associations suisses ont tiré la sonnette d’alarme. Ainsi, elles demandent l’arrêt des collaborations militaires indirectes avec Israël. Elles veulent aussi une enquête sur l’utilisation de l’argent public dans les territoires occupés, ainsi qu’un soutien fort à une enquête internationale. Mais ces demandes restent sans réponse.

Une complicité par l’inaction ?

Se taire, ne rien faire, ne rien condamner, c’est envoyer un message. Et ce message dit : « Ce conflit ne nous regarde pas. » En réalité, cela revient à accepter les abus. Ne pas agir, c’est devenir complice. Même si cette complicité est passive, elle salit l’image d’un pays qui prétend défendre les droits humains.

L’heure de la clarté a sonné…

Il ne s’agit pas de choisir un camp. En revanche, il s’agit de dire non à toute injustice, où qu’elle soit. Si la Suisse veut rester crédible, elle ne peut pas continuer à détourner le regard.

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