Le Boomerang Européen : Quand l’aveuglement politique mène au chaos

Par Suisse.FM
Pendant des décennies, l’Europe a cherché à assurer son approvisionnement énergétique en misant sur le gaz russe. Ce choix, motivé par des intérêts économiques immédiats, s’est révélé être une erreur aux conséquences dramatiques. Aujourd’hui, la guerre en Ukraine et la crise énergétique en sont les résultats. D’abord, ce sont les soldats ukrainiens et russes tombés au combat qui en ont payé le prix ultime. Ensuite, l’Europe subit à son tour les répercussions.

Un choix énergétique dicté par la facilité

D’une part, les dirigeants européens ont privilégié une énergie peu coûteuse sans considérer les implications géopolitiques. En effet, la Russie, avec son gaz accessible, est devenue un fournisseur clé. Par conséquent, l’Allemagne, moteur économique du continent, a renforcé sa dépendance avec les gazoducs Nord Stream 1 et 2. Pourtant, les États-Unis, notamment sous la présidence de Donald Trump, avaient mis en garde contre cette situation.

D’autre part, les pressions écologistes ont poussé plusieurs pays à abandonner le nucléaire. Pourtant, cette énergie est stable et ne produit pas de CO2. Ainsi, l’Allemagne a fermé ses centrales, misant davantage sur les énergies renouvelables et le gaz russe. Cependant, ce choix s’est retourné contre elle.

L’argent du gaz, moteur de guerre

En achetant du gaz à Moscou, l’Europe a financé la puissance militaire de la Russie. Pendant des années, les milliards d’euros envoyés ont renforcé l’économie russe. Par conséquent, en février 2022, lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, ces ressources ont alimenté l’effort de guerre du Kremlin.

Dès lors, le réveil fut brutal. En effet, l’Europe s’est retrouvée prise à son propre piège. Elle a dû réagir dans l’urgence avec des sanctions tardives. De plus, elle s’est lancée dans une course pour diversifier ses sources d’énergie. Toutefois, le mal était fait. Avec des milliers de morts, une guerre qui dure et une crise énergétique qui frappe l’Europe, la question se pose : tout cela aurait-il pu être évité ?

L’irresponsabilité politique face aux conséquences

Les erreurs stratégiques ont un prix, mais qui le paie ? Malheureusement, ce ne sont pas les dirigeants, mais bien les soldats ukrainiens et russes, avant que les citoyens européens ne subissent les conséquences.

  • Un carnage humain : En effet, des milliers de militaires ukrainiens et russes ont perdu la vie.
  • Une inflation galopante : De plus, la hausse des prix de l’énergie a plongé des millions de foyers européens dans des difficultés financières.
  • Un retour en arrière écologique : Ainsi, certains pays ont réouvert des centrales à charbon, une contradiction flagrante avec la transition énergétique.
  • Une guerre évitée ? : Si l’Europe avait diversifié ses sources plus tôt et exercé plus de pression sur la Russie, Poutine aurait-il agi différemment ?

Un silence gênant des responsables

Les erreurs politiques sont évidentes, mais rares sont ceux qui les reconnaissent. Aucun dirigeant européen n’a publiquement assumé la responsabilité du continent dans l’ascension économique de la Russie. Pire encore, le débat public se focalise sur des sujets secondaires. D’un côté, on parle de l’interdiction des pailles en plastique et de la promotion du tout-électrique. De l’autre, les véritables fautes stratégiques sont ignorées.

En fin de compte, l’Europe subit les conséquences de ses choix. Ainsi, le boomerang de la dépendance énergétique revient avec force. En géopolitique, les choix économiques ne sont jamais neutres. Aujourd’hui, le prix se paie d’abord en vies humaines, puis en instabilité et en crise économique. Finalement, l’histoire retiendra cette leçon… si nos dirigeants veulent bien l’entendre.

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